article collectif NOTRE MEILLEUR CANDIDAT C’EST NOTRE PROGRAMME

Publié le par Collectif anti-libéral des agents du CG93

Dans le prolongement du 29 mai 2005 et du retrait du CPE un formidable espoir est né chez l’ensemble des militants et sympathisants anti-libéraux qui s’est traduit par l’élaboration dans les collectifs des 125 propositions pour un programme unitaire de la gauche anti-libérale.

Nous sommes aujourd’hui confrontés à la difficile question du choix du ou de la candidat(e) et nous avons le devoir de passer cette épreuve avec succès parce qu’il en va de notre crédibilité.

 

Notre programme s’engage clairement pour (je cite) : « La réduction des pouvoirs du président de la république et pour la suppression de son élection au suffrage universel direct. »

 

 

En clair nous sommes en train de participer à une élection que nous voulons très rapidement voir disparaître… et nous n’avons pas d’autres solutions que d’y participer sauf à tenter de faire la révolution autrement que par les urnes…

 

 

La contradiction nous déstabilise et il y a de quoi puisque nous raisonnons en fonction des institutions actuelles de la 5ème république. Si nous parvenons à mettre en place notre programme, le ou la président(e) n’aura qu’un pouvoir limité. Le véritable enjeu ne se situe donc peut-être pas là où l’on pense. N’oublions pas les législatives à venir autrement plus importantes à mon sens compte tenu du rôle qui sera celui de la future assemblée nationale constituante.

 

 

Ce que je veux dire, c’est que si nous partons pour gagner, si nous y croyons vraiment, le nom du ou de la candidat(e) n’a finalement et paradoxalement qu’une importance assez relative à partir du moment bien sur où il (elle) respecte le mandat qui lui a été confié c'est-à-dire de prendre les décisions nécessaires à la mise en œuvre immédiate de notre programme. Il ou elle sera pour cela entouré(e) d’un collectif national qui n’a pas de raisons de disparaître.

 

 

Trop se focaliser sur un nom peut aussi vouloir dire autre chose.

Regardons ce qu’il se passe en face : Sékolène, Sargozy (la faute de frappe est révélatrice) : un programme pour l’une libéral pour l’autre ultra-libéral pour les deux basé sur le pouvoir de l’argent mais qu’ils se gardent bien de détailler. Juste quelques formules chocs et surtout une image à entretenir.

 

 

La démarche met en évidence à mon sens le peu de respect qu’ils ont pour le peuple qu’ils ont contribué à dépolitiser en profondeur depuis tant d’années. A tel point  qu’ils sont aujourd’hui convaincus que les citoyens voteront avant tout pour un homme, une femme plutôt que pour un programme et des idées.

 

 

Ne tombons pas dans ce piège que les médias au service du pouvoir en place et du grand capital cherchent à nous tendre.

 

 

Nous devons impérativement poser comme hypothèse de départ que les électeurs nous rejoindrons parce qu’ils ont connaissance de notre programme et de nos idées, qu’ils les comprennent, et y adhèrent et seront donc en mesure d’exercer le contrepoids indispensable par le biais par exemple du référendum d’initiative populaire.

 

 

Si le ou la candidat(e) en arrive à prendre plus d’importance que le programme nous ne pourrons que constater notre incapacité à transformer la société en profondeur et notre échec. On peut trouver de nombreux exemples dans nos livres d’histoire.

 

 

Ne perdons pas de temps, plusieurs candidats(es) ont les qualités requises pour nous représenter. Trouvons un consensus pour rassembler le plus possible et faisons un choix qui n’exclue aucune des sensibilités anti-libérales représentées dans les collectifs.

 

 

Le travail qui nous attend ensuite est énorme puisqu’il faudra faire connaître notre programme, convaincre le maximum et qu’il ne faut pas compter sur les médias pour nous faciliter la tache.

Publié dans contribution

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article