contribution de Francis MIETTE

Publié le par Collectif anti-libéral des agents du CG93

L'union nous a permis de faire gagner le non au référendum sur la Constitution européenne.
 
L'union nous a permis de faire reculer le gouvernement sur le contrat première embauche.
 
Certains n'apprécient pas à sa juste valeur ces résultats lorsque l'on connait la puissance, les moyens impressionants du capital. Ce ne sont pas des rêves mais des réalités incontournables. Mon souhait, comme beaucoup c'est ne plus être inquiet pour mon avenir,  de ne pas craindre comme une majorité de concitoyens de devenir pauvre, de constater  enfin que mon pouvoir d'achat a cessé de diminuer.
 
Dans le cadre des enjeux qui nous attendent, il y a une place pour une grande force antilibérale pour agir contre tous les mauvais coups que nous prenons au quotidien.
Il y a de place pour  maintenir ou redonner l'espoir dans notre pays pour une réelle alternative. Il y a de la place pour contrecarrer l'indivudualisme, l'égoisme, les intérêts personnels.
 
 
Aujourd'hui, après avoir réussi en quelques occasions a retrouvé le sourire, je suis très inquiet. de nature optimiste, je veux rester confiant. Je suis persuadé que la gauche  antilibérale peut encore avoir de l'avenir. La surprise en 2007 doit être de gauche.
 
Essentiellement au quotidien, militant associatif, je ne mets pas mes idées dans ma poche. Ce n'est pas parce que le pouvoir donne de l'appetit à quelques uns, que notre force doit se déchirer. La préparation de l'échéance des présidentielles m'exaspère. Je crains que la force antilibérale reste sur le bas coté de la route pour faire de l'agitation.
 
Je ne veux pas faire de l'agitation mais construire avec une infinité de personnes différentes une autre société.
 
Un candidat  antilibéral, qui ne se présente pas au nom d'un parti mais au nom d'une force qui doit compter, doit être choisi démocratiquement, et il doit être notre quelque soit nos différences et quelque soit le résultat.
 
Ceux qui  ont proposé leur candidature  sans succès pour cette échéance des présidentielles,   doivent continuer à porter dans les mois à venir  le drapeau des forces antilibérales pour faire grandir le courant ; ces mêmes personnes doivent être candidats pour les élections législatives.
 
Ne gachons pas notre chance d'être une force qui compte. Ce qui nous rassemble est essentiel malgré la richesse de nos différences.
 
 
Je  ne me cacherai  pas derrière un nom quelqu'il soit mais je veux une candidature antilibérale. N'oublions pas les objectifs qui nous animent. Engagé pôur un avenir meilleur, ne comptez pas sur moi  pour un combat d'arrière garde. ne faisons pas comme les américains qui sont incapables de retrouver le même nombre voix après avoir compté à maintes reprises.
 
 En conclusion je ne suis pas disponible pour satisfaire des intérêts personnels qui n'ont pour but que de casser le courant qui s'est construit pas à pas ces derniers mois, je suis disponible pour faire grandir dans les mois à venir un courant antilibéral conséquent.
 
Je ne participerai pas à un autre combat, car je ne veux pas perdre le sourire que j'ai retrouvé .  Aujourd'hui, même très inquiet, j'ose encore  espérer que je ferai partie de ce combat.

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